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PRIX GONCOURT 2012

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PRIX GONCOURT 2012 - Page 2 Empty "Comme une bete"

Message  Ania.D Mer Oct 24, 2012 9:58 pm

Przeczytałam "Comme une bete". Książka mi się podobała, jest wciągająca i dobrze się ją czyta; tak jak dziewczyny wypowiadające się powyżej, nie sądziłam, że powieść o rzeźniku mogłaby mnie zainteresować, a jednak. Smile Myślę, że jednym z plusów książki jest właśnie jej oryginalna i niebanalna tematyka. Porusza tematy takie jak stosunek ludzi do zwierząt, różnice pomiędzy człowiekiem a zwierzęciem, stosunek człowieka do wykonywanej przez niego pracy. Powieść charakteryzuje lekkość stylu, pewna doza ironii, momentami poetyckie opisy. Ma ciekawą konstrukcję - jest podzielona na 3 części, z czego ostatnia jest najkrótsza (ma kilka stron), jest podzielona na rozdziały, ale bez numeracji. Dialogi, jeśli występują w tekście, są zaznaczone jedynie kursywą, nie ma podanej informacji kto co mówi, musimy tego się domyślić z kontekstu. Poza tym dwa razy w tekście wplecione są "dygresje" - zostały one wyraźnie wyodrębnione od reszty tekstu poprzez zastosowanie innej czcionki - które przerywają narrację. Są one nazwane: "histoire de l'abattoir-usine" i "histoire du cochon tueur". Myślę, że jest to ciekawy zabieg.

Znalazłam w tekście kilka cytatów/fragmentów, które wydają mi się ciekawe:

(o tym, jak uczniowie zawodu - przyszli rzeźnicy - wychodzą z rzeźni, którą po raz pierwszy odwiedzili)
"La visite est terminée, les estomacs gargouillent, les yeux sont rouges de fatigue et de ce qu'ils ont vu, les corps essorés, les apprentis hagards. Quitter l'usine, le bruit, le froid, les néons et les odeurs, retrouver le ciel clair et immense, la verdure, un choc, une hyperventilation soudaine, un aveuglement, la beauté douloureuse, celle de la nature retrouvée, de la sortie à l'air libre. Comme si on avait vécu enfermés des jours et des nuits dans une boîte hurlante et moite, à étouffer et à éxulter sous l'effet de psychotropes violents."

(rozważania pewnej klientki)
"Parce que si je mange du steak le sang va dans mon sang, alors si je mange de la cervelle pourquoi n'irait-elle pas dans mon cerveau? Et dans la cervelle du veau il y a toute sa vie, sa jeune et courte vie, comme dans une boîte noire, ses persistances rétiniennes, ses peurs et des couleurs, les saisons, le goût d'un pré et d'une mère. Nous mangeons une matière imprimée, encodée et on ne me fera pas croire que c'est anodin, plus personne ne mange de cervelle, demandez-vous pourquoi. Ce n'est pas une histoire de mode, c'est qu'on a fini par se rendre compte des effets à force, qu'il y avait des transferts irréversibles. (...) Pour les autres organes c'est différent, c'est sans conséquences sur l'âme."

"On sait rarement comment mourir, les animaux savent, il n'y a qu'à les regarder et faire comme eux. (...) Il faut aimer les bêtes qui nous apprennent à mourir puisque nous mourrons tous de la même mort, il n'y aura pas de quartiers, elles nous disent qu'il n'y a pas d'échappatoire, pour elles comme pour nous, c'est la même carcasse à l'arrivée. Elles nous apprennent aussi à vivre, avec excès puisque la bête est la fièvre de l'homme : nous souffrons comme des bêtes, nous sommes de grosses côtes de boeuf saignantes, nos corps nous échappent, nous glissent entre les doigts, les doigts de la conscience."

"La vache, je t'aime tant que je te mange."

"Peut-être que si nous ne les mangions pas les animaux mourraient de faim, tout simplement, et Pim n'est pas insensible aux bêtes."

"Pim a peur du sang quand il est encore chaud et mobile. Il a une pensée pour les animaux, qui ne sont peut-être plus vraiment des animaux, transformés depuis des millénaires par les hommes, sélectionnés, manipulés, hybridés, plus vraiment des bêtes, mais des usines métaboliques, des laboratoires comestibles, des inventions organiques pour nourrir l'espèce humaine."


Ania.D

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Message  Ania.D Mer Oct 24, 2012 10:14 pm

Znalazłam też kilka cytatów dot. głównego bohatera, Pima, które mogą pomóc lepiej zrozumieć jego postać.

"Un homme d'action, une somme des gestes. Si quelque chose vient des profondeurs ce sont les larmes et rien d'autre."

Bohater często płacze, np. podczas pierwszej wizyty w rzeźni, jest to jednak jakby niezależna od niego, niekontrolowana reakcja. On sam mówi o tym tak: "C'est une maladie en fait, j'y peux rien, ça coule tout seul."

"Pim est un homme décentré, un homme qui ne joue pas le rôle principal de sa propre vie, qui n'occupe qu'une place secondaire dans cette existence qui est pourtant la sienne. La viande tient le premier rôle."

"Pim est la bête, il change de règne, bascule à la faveur d'une connexion de chaleur aux intensités ajustées. Ce n'est pas qu'il meugle et broute, ce n'est pas que des mamelles lui puossent, c'est que Pim habite à l'intérieur d'un animal, ils s'indifférencient et se mêlent, mieux que Pinocchio dans le ventre de la baleine, et c'est un fait le boucher passe plus de temps avec les bêtes froides qu'avec les hommes chauds."

Ania.D

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