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PRIX GONCOURT 2012

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Message  Marzena Sam Sep 29, 2012 9:03 pm

Tak jak w temacie - tutaj będziemy dzielić się spostrzeżeniami na temat książek w tym roku. Zamieszczam listę tegorocznych lektur:
Vassilis Alexakis L’enfant grec Stock
Gwenaëlle Aubry Partages Mercure de France
Thierry Beinstingel Ils désertent Fayard
Serge Bramly Orchidée fixe JC Lattes
Patrick Deville Peste et choléra Seuil
Joël Dicker La vérité sur l’affaire Harry Québert Fallois
Mathias Enard Rue des voleurs Actes Sud
Jérôme Ferrari Le sermon sur la chute de Rome Actes Sud
Gaspard –Marie Janvier Quel trésor ! Fayard
Linda Lê Lame de fond Bourgois
Tierno Monenembo Le terroriste noir Seuil
Joy Sorman Comme une bête Gallimard

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Message  Marzena Dim Sep 30, 2012 3:57 pm

Linki dotyczące książki Rue des Voleurs:
http://www.actes-sud.fr/catalogue/litterature/rue-des-voleurs
http://www.lefigaro.fr/livres/2012/09/06/03005-20120906ARTFIG00473--rue-des-voleurs-de-mathias-enard.php

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Message  Katarzyna P. Mar Oct 02, 2012 12:59 pm

Pare informacji o ksiazce i autorze + wyrywki z krytyki i cytaty (mnie sie nie wydaje szczegolnie ciekawe, ale byc moze dlatego, ze to taki rodzaj, ktorego nie lubie ;D):

Vassilis Alexakis
(né en 1943 à Athènes) est un écrivain gréco-français, auteur d'une importante œuvre romanesque. Il écrit à la fois en français et en grec, sa langue maternelle.
Son œuvre, partagée entre deux cultures, est empreinte d'une tendre ironie et nous fait pénétrer au cœur de l'histoire intime et universelle. Dans la logique de sa revendication d'une double culture, il s'est opposé récemment aux restrictions qui touchent l'immigration en France.
Il travaille au Monde des livres durant quinze ans. Dessinateur humoristique, Vassilis Alexakis a été journaliste au journal Le Monde et a également écrit des pièces radiophoniques.
Œuvres : romans et récits (13, publié surtout chez le Seuil et Stock), nouvelles, scénarios des films.

Résumé de «l'Enfant grec»
C'est l'histoire d'un enfant grec devenu (presque) vieux. Un problème vasculaire (suivi d'une lourde opération) l'oblige à prendre ses quartiers dans un hôtel du 6e arrondissement parisien, près du jardin du Luxembourg. L'enfant grec est un écrivain, celui-là même qui nous raconte l'histoire.
Le changement de rythme imposé par ses béquilles ouvre à l'homme un champ de perceptions nouvelles sur le monde qui l'entoure. Un monde géographiquement rétréci, réduit pour un temps à son hôtel, aux quelques rues qui l'entourent et au Jardin du Luxembourg. De ce petit monde regardé à la loupe, Vassilis Alexakis bâtit un roman. On y croise Marie-Paule, la dame Pipi des toilettes du jardin, Ricardo, un SDF d'origine italienne, Odile, la patrone du théâtre de Guignol, et sa soeur Georgette, qui fabrique les marionnettes, mais aussi D'Artagnan, Tarzan, Zorro, Robin des Bois, Don Quichotte, Robinson Crusoé ou Jean Valjean et Cosette, Alice ou l'Idiot … Car ce nouvel exil (d'un arrondissement à un autre mais quand même) conduit Vassilis Alexakis à revisiter un autre jardin, celui de son enfance. D'un jardin à l'autre, du Luxembourg à Callithéa, les héros s'invitent et forment un pont entre la vie d'avant et celle d'aujourd'hui, un pont pour exilés, élargissant du même coup le champ de ce roman à un monde bien plus vaste, où la littérature est une terre sans frontières. De l'enfance à la crise grecque, en passant par les femmes ou l'écriture, le roman de Vassilis Alexakis sème sans contraintes, à la manière d'un jardin anglais. Quel est le sujet du livre? L'auteur donne la réponse page 277 : c'est un livre sur la vie et la mort, sur la santé et la maladie, le mouvement et l'immobilité, le geste et la parole, le mensonge et la vérité, la mémoire et l'oubli, la richesse et la pauvreté, la naïveté et la ruse. Et le narrateur ajoute (car narrateur ne se prend jamais au sérieux) : "J'ai failli ajouter l'être et le néant, mais je me suis retenu".

Critiques

-positives :

« le vrai faux roman autobiographique »
« traiter de la mémoire et de l'oubli, du mouvement et de l'immobilité, de la vie et du roman, mais aussi de la crise grecque, source de lucides digressions »
« Ce qui est séduisant chez Vassilis Alexakis, c'est son art d'épingler de petites choses curieuses et drôles, de les tisser ensemble dans une chronique pince-sans-rire, douce-amère, émouvante et charmante... »
« une leçon d’humour tendre et d’un exercice littéraire partagé, en vrai grandeur au rythme des bouffées d’une pipe indispensable. »
« Ce roman est un vrai plaisir en même temps qu’une récréation, comme on en tirait tous les plaisirs dans les cours d’école, entre deux leçons de grammaire. Pour un parisien, c’est de plus une sorte de paquet de gâteaux où les millefeuilles voisinent les baklavas…un délice de gourmandises. »

-négatives :« J’aimais beaucoup l’idée de départ, mélanger les personnages réels avec les personnages de fiction, même si les personnages réels de départ sont des personnages de fiction. (...) Mais, car il y a un mais, tout ça ne fonctionne que dans la première partie. En effet, à partir d’un certain moment, le narrateur fait intervenir des faits réels (et pas de doute là dessus), notamment la crise grecque (n’oublions pas la nationalité de l’auteur !), ce qui ancre totalement le livre dans l’actualité alors que toute cette première partie était assez intemporelle. Puis il fait intervenir des personnages également réels, principalement politiques et ne se prive pas de les tourner en dérision (peu importe qu’on soit d’accord ou pas, le roman prend alors une tournure bien différente) et surtout, la fin est écrit sans aucune subtilité puisqu’il est quasiment écrit noir sur blanc : où est la limite entre fiction et réalité ?
On se serait bien passé d’une fin aussi grossière alors que le début est si beau. D’ailleurs, c’est comme si Vassilis Alexakis ne savait pas comment terminer son récit, même s’il savait quand il allait le terminer (une fois qu’il n’aurait plus besoin de ses béquilles, comme si elles seules étaient les gardiennes de ce monde imaginaire). Il passe d’un sujet à un autre sans aucune coupure, ni dans le fond ni dans la forme. Il y a bien des sauts de lignes et des chapitres de temps à autre mais parfois, il n’y a rien du tout et on ne comprend vraiment pas le lien entre une phrase et sa suivante, si ce n’est que l’auteur suit les idées dans l’ordre chronologie où elles lui apparaissent. Ça ne fait pas toujours du sens, c’est dommage. »

Fragments du roman (troche zafalszowany obraz ksiazki moze sie z tego wylaniac, bo dotycza drugiej czesci - skrytykowanej wyzej, ale daja obraz stylu)
"Les Grecs se sont endettés comme s'ils étaient convaincus que la fin des temps était proche... L'idée que la promotion sociale ne s'obtient pas par le travail mais plutôt par les relations est un legs de la période ottomane, où effectivement les postes étaient distribués selon le bon plaisir du sultan..."
"Notre adhésion nous a fait croire que la Grèce avait changé... Dans les îles, les pêcheurs ne pêchaient plus, ils discutaient dans les cafés de leurs placements boursiers. Nos leaders politiques, qui avaient le devoir de nous aider à nous ressaisir, ont fait le contraire, ils ont encouragé nos illusions."

Katarzyna P.

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PRIX GONCOURT 2012 Empty 2° sélection pour le prix Goncourt 2012

Message  Katarzyna P. Mar Oct 02, 2012 11:44 pm

Vassilis Alexakis L’enfant grec Stock
Thierry Beinstingel Ils désertent Fayard
Patrick Deville Peste et choléra Seuil
Joël Dicker La vérité sur l’affaire Harry Québert Fallois/ L'Age d'Homme
Mathias Enard Rue des voleurs Actes Sud
Jérôme Ferrari Le sermon sur la chute de Rome Actes Sud
Linda Lê Lame de fond Bourgois
Joy Sorman Comme une bête Gallimard

Marzeno- obie trafiłyśmy z wyborem książki, o której zamieściłyśmy informacje :>

Katarzyna P.

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Message  Marzena Mer Oct 03, 2012 12:55 am

Ma się tego nosa do literatury:P

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PRIX GONCOURT 2012 Empty "Quel trésor!" Gaspard-Marie Janvier

Message  Katarzyna P. Dim Oct 07, 2012 9:42 pm

To właśnie książka, którą wzięłam do czytania. Nie należy do tych, które zostały wybrane po kolejnej selekcji. I, szczerze mówiąc, już się temu nie dziwię. Jedyne 365 stron. Przeczytałam 2/3. Składa się z 3 ksiąg, w każdej narrator w 1 os. - ale inny bohater. Mam wrażenie, że narrator zawsze jest osobą, która wie trochę mniej niż inni... W moim odczuciu akcja zbyt wolno się tu rozgrywa, za dużo dłużyzn, styl ani język nie powala. Dłużyzny nie są żadnymi ciekawymi refleksjami, które by uzasadniały retardacje itp. Być może lektura ta byłaby inna, gdybym znała dzieło Stevensona, do którego autor nawiązuje zapewne... Janvier w "dedicace" zapewnia, że to nie on to wymyślił, tylko spisał to, co mu kto inny powiedział.

Zaczyna się obiecująco: po śmierci swojego ojca, właściciela wydawnictwa, Blair odkrywa dwie rzeczy:
a) wydawnictwo jest bankrutem
b) w szafie ma mapę, która być może została narysowana przez Stevensona (szkockiego pisarza) i stała się inspiracją dla jego książki L'Île au trésor.
Jeśli b się potwierdzi, ma szansę zebrać duże pieniądze, być może zbankrutować z klasą albo nawet ocalić wydawnictwo i zostać krezusem... Problem w tym, że obawia się, że ten rysunek jest jego własnym dziełem z dzieciństwa, a oceny biegłych są niejednoznaczne. Jego notariusz proponuje mu pośrednictwo w transakcji- ktoś chce kupić mapę za 50 tys. Narrator się zgadza, ale do niczego nie dochodzi jeszcze- ma poczucie, że na falsyfikat ta kwota jest za duża, na autentyk- za mała. Albo on, albo kupiec zostanie zatem oszukany. Podejrzewa, że notariusz wie więcej, niż przyznaje...
(Tu już wchodzę w dalszą część książki, więc jak ktoś chce ją czytać, to może lepiej niech nie czyta mnie)
Wobec tego jedzie na wakacje do Szkocji, gdzie spotyka dwóch dziwnych mężczyzn, którzy proponują mu jechać wraz z nim na licytację jego dóbr, pomóc mu wejść małym kosztem w posiadanie zarekwirowanej (chyba) i licytowanej mapy (która nagle wydaje im się mapą wskazującą realny skarb). Lecą awionetką przez Lamanche. Na licytacji brawurowo jeden z tych mężczyzn podkręca aukcję,co pozwala się zorientować, że faktycznie mapa jest coś warta, bo kwoty sięgają setek tysięcy (potem okazuje się, że jeden z biegłych ma powiązania z notariuszem, co tłumaczy mętny ton jego diagnozy). Ostatecznie Blair kończy aukcję, krzycząc 300 tys. (nie pamiętam, czego, chyba euro). Licytacja jest najlepszym fragmentem w całej książce.
Udaje się wraz z tymi dwoma mężczyznami na poszukiwanie skarbu, zostaje zostawiony na jakiejś wyspie - z prowiantem na jakiś czas itp. Nie wie, co myśleć o ludziach, których uważał za przyjaciół. Narrację prowadzi teraz kapitan statku, który go z wyspy zabiera (to chyba jest jakiś policjant, który jednak wszedł w szemrane interesy z milionerem, któremu zależało na mapie- nie wiem dokładnie, bo już mi się straszliwie dłużyło i przeskakiwałam). Kiedy docierają na wyspę, znajdują trupy 3 (m.in. milionera). Potem siedzą w jego domku, bo jest burza, a poza tym- próbują się zorientować w mapie... Ostatecznie Blair naprowadza kapitana (chociaz ten jest jego wrogiem) na właściwy ślad- skarb znajduje się pod sainte dalle (jakąś płytą nagrobną czy czymś w tym guście). Kapitan sprawdza to, natrafia na ślad niedawnego poruszenia tej płyty przez kogoś, środek oczywiście zrabowany, w środku tylko figurka jakiegoś świętego (taki żarcioch jego poprzedników, boki zrywać).
Tu mniej więcej utknęłam, postaram się to jeszcze przejrzeć, ale nie obiecuję...)

Lecę do mojego cieknącego akwarium i równie miłych zajęć. Postaram się jeszcze pooglądać recenzje tej książki i inne zdanie na jej temat tu zaprezentować...

Katarzyna P.

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Message  Katarzyna P. Mar Oct 09, 2012 2:45 pm

Obiecałam poszukać pozytywnych recenzji, znalazłam tylko naszego ulubieńca, Erica Chevillarda:
« Car il est des conventions du roman d'aventures dont nous ne nous lasserons jamais. Encore faut-il aujourd'hui savoir jouer de celles-ci avec ce subtil mélange de conviction et d'ironie que Gaspard-Marie Janvier a su parfaitement doser dans Quel trésor ! »
« ses personnages hauts en couleur »

To na dowód, że nie tylko mnie się nie spodobało- fragment recenzji zamieszczonej w "l’Express" pod wymownym tytułem: « Quel trésor ! », de Gaspard-Marie Janvier : quelle déception !:
Alors, qu’est – ce qui cloche, me direz – vous ? En fait, tout. L’histoire manque cruellement de rythme et de fil conducteur, les personnages forment un ensemble par trop éclectique pour que l’on puisse y adhérer — à l’exception, notable, de l’aviateur français Warluis — et l’histoire finit par se résumer à un amas de phrases trop courtes et malgré tout compliquées, passant d’une anecdote à l’autre — l’auteur s’étant inspiré des ( trop ? ) nombreuses histoires que l’on raconte en Écosse — pour finir dans un maelström dont on a bien du mal à s’extraire. Et c’est bien dommage, car l’idée de départ était bonne et quelques scènes valent le détour ( les vols en avion avec Warluis, la vente aux enchères avec encore une fois l’aviateur français, les descriptions des paysages… ), d’où la plume que je laisse en exergue.

Biografia Gaspard-Marie JanvierDisciple de Nicolas Bourbaki à l’université de Nancago, puis chercheur en mathématiques, Gaspard-Marie Janvier aurait sans doute fini vieux géomètre si le grand air, la montagne, si la philosophie et la littérature ne l’en avaient dérouté (pas autant que ses proches du reste, qui n’en sont toujours pas revenus). Il a écrit (sous noms d’emprunt) des manuels d’aéronautique et de météorologie, ainsi que d’autres livres sur d’autres sujets, et s’est consacré à diverses tâches d’enseignement. Il a publié le Rapide essai de théologie automobile en 2006 aux éditions Mille et une nuits, puis son premier roman, Le Dernier Dimanche, en 2009 chez le même éditeur, et en 2010 les truculentes Minutes pontificales sur le Cundum. Il organise sa vie pour écrire à l’abri.

Katarzyna P.

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PRIX GONCOURT 2012 Empty „Ils désertent”

Message  Ania W. Mer Oct 10, 2012 12:06 pm

Książka „Ils désertent” wydaje mi się pozycją dość ciekawą. Thierry Beinstingel opowiada o monde du travail w ciekawy sposób z perspektywy młodej kobiety, która ma szansę na spory awans i z perspektywy mężczyzny, który kończy już swoją karierę.

Cała historia krąży wokół przyszłego zwolnienia tego mężczyzny, którego w pracy nazywają „ancêtre” lub „l’ours”. Chcą go zwolnić, ponieważ nie chce on „ewoluować” wraz z przedsiębiorstwem. Całe życie sprzedawał tapety, dlatego teraz nie chce niczego zmieniać i nie ma najmniejszej ochoty sprzedawać teraz kanap, które podobno dają większe zyski. Jest to główny powód zwolnienia, a poza tym chcą nastraszyć młodszych, aby lepiej pracowali i uświadomili sobie, że nic nie jest wieczne w monde du travail. I to właśnie ta młoda kobieta ma zwolnić ancetre. Wszystko leży w jej rękach. Od tego też zależy jej kariera.
Widzimy sytuację z dwóch stron. Wiemy jak odbiera to kobieta, a jak mężczyzna. Dwa punkty widzenia, które wydają się nigdy nie znaleźć wspólnego punktu odniesienia.

Narracja
Ciekawa narracja. Czuć obecność jakiegoś narratora z zewnątrz, który opowiada o bohaterach, używając „tu” i „vous”. Pisząc o kobiecie mówi przez „tu”(tak choćby znał ją osobiście i mówił jej po imieniu), a o ancetre mówi przez „vous” (tak jak kultura tego wymaga, do starszej osoby odnosimy się z szacunkiem). Narrator jest wszystko wiedzący, wie wszystko o bohaterach, zna ich na wylot.

Ils désertent- île déserte
Pewna niejasność wynikająca z nieporozumienia, które może być związane z decyzjami podejmowanymi w życiu przez głównych bohaterów: postawili na karierę, tracąc w ten sposób miłość. Obydwoje żyją samotni, bez miłości.
Jednakże przed kobietą rysują się ciekawe perspektywy. Ma ona szansę na awans jeśli tylko zwolni „ancetre’a”. Z kolei dla „ancetre’a” liczy się tylko przeszłość, wciąż wraca do niej myślami. Nie snuje co przyniesie los. Mamy tu do czynienia ze swoistym pojedynkiem jeune contre vieux Wink
Thierry Beinstingel opisuje monde du travail, który jest bezwzględny i nie liczy się dla niego człowiek. Należy zwolnić najlepszego pracownika (a jest nim „ancetre”), aby przestraszyć innych i wzięli się w garść. Absurd dzisiejszego świata.

Rimbaud
Ancetre zafascynowany jest twórczością Rimbaud. Jest on jego idolem, bo jak on Rimbaud był VRP (voyageur, représentant et placier). Rimbaud jest zawsze z nim, jego twórczość jest zawsze pod jego ręką. Często też odwiedza grób Rimbaud. Ancetre czuje prawdziwe pokrewieństwo dusz. Odnalazł w Rimbaud siebie: écarté du monde, passioné des mots.
Pod koniec książki i młoda kobieta docenia twórczość Rimbaud.

Jakiś krytyk ocenił, że pierwsza część książki jest fascynująca, a druga robi się przydługa. Moim skromnym zdaniem jest na odwrót. Początkowo wszystko było dość statyczne, lektura się ciąąąągnęęła, natomiast mniej więcej od 120 str. „akcja” zaczyna przyspieszać. Historia robi się ciekawsza, ancetre wspomina coraz częściej, a i młoda kobieta wydaje się wpaść w zawodową pułapkę: pochłania ją totalnie praca, która ma negatywne skutki na jej życie prywatne i jej samopoczucie.

Koniec jest raczej optymistyczny. Oboje sobie zdają sprawę, że praca to nie wszystko i jest wiele innych rzeczy w życiu, które są o wiele ciekawsze i dają radość. Tak jakby Thierry Beinstingel chciał ostrzec karierowiczów.

pig chrum chrum ^^

Ania W.

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PRIX GONCOURT 2012 Empty Le sermon sur la chute de Rome

Message  Marzena Mer Oct 10, 2012 7:05 pm

Wypożyczyłam i przeczytałam książkę o której sporo się dyskutuje i która ponoć ma spore szansę na nagrodę Goncourtów. Osobiście uważam, że jest to książka, która może podobać się specjalistom, ale czyta się ją dosyć ciężko.
Już sam tytuł nawiązuje do "Kazania o upadku Rzymu" św. Augustyna co sugeruje podniosłość tematu. Co ciekawe, akcja wcale nie dzieje się w Rzymie, ale w wiosce na Korsyce, a areną dla wydarzeń staje się zwykły bar. Chodzi jednak o przekaz filozoficzny (i tu jest pies pogrzebany) o tym, że "człowiek rodzi się, dorasta i umiera", a na dodatek może zniszczyć wszystko co zbudował. Aby to pokazać, autor przedstawia nam historię pewnej rodziny, która chciała z baru uczynić świat "najlepszy z możliwych" czyli rodem z filozofii Leibnitza. Jak nietrudno się domyślić finał, podobnie jak w przypadku Rzymu, jest tragiczny.

Jeśli chodzi o samą treść to myślę że nie sformułuję jej lepiej niż jest to tutaj:
Deux étudiants en philosophie à Paris, Matthieu et Libero, retournent en Corse. Ils vont reprendre le bar de leur village qui périclite. Matthieu n'a jamais vécu dans l'île, hormis pendant ses vacances, mais il rêvait de s'y installer, espérant retrouver là-bas l'innocente liberté qu'il avait connue pendant les étés de son enfance. Fils de berger, Libero, lui, a cessé de rêver. Ses études ont achevé de le convaincre qu'il n'y a pas de sens à trouver à l'histoire. En rentrant au village, dont il avait réussi à s'extraire, une rage sourde l'habite. Il a le désespoir des idéalistes déçus.

Contre toute attente, alors que le village semblait sur le point de mourir, les deux amis parviennent à ranimer le bar, à recréer une communion festive, une vie bouillonnante, avec une clientèle hétéroclite et joyeuse, un quatuor de serveuses, un joueur de guitare: «On aurait dit que c'était le lieu choisi par Dieu pour expérimenter le règne de l'amour sur terre.» Ce n'est pas l'avis d'Aurélie, la sœur de Matthieu, qui enrage de voir son frère se réfugier dans cette illusion villageoise infantile. Aurélie est-elle devenue cynique à force d'être lucide, comme son grand-père Marcel, dont la vie magistralement ramassée en quatre chapitres, récapitule l'histoire du XXe siècle? Né en 1918, sur les décombres d'un monde englouti par la Grande Guerre, de santé douloureuse, Marcel était parti combattre en 1939, puis travailler dans l'administration coloniale pour échapper à l'immobilisme de l'île, mais, toujours, il vécut dans le ressentiment, comme si la vie avait une dette envers lui et qu'elle ne lui avait jamais donné ce qu'il était en droit d'en attendre.

Des accents mythologiques
Autour de ces quatre personnages il en gravite une dizaine d'autres, qu'on ne peut pas dire secondaires car aucun, en fait, ne mène la danse: «La vie est une chorégraphie où il ne s'agit pour chacun que de tenir sa place.» Le narrateur passe dans la conscience des différents personnages en usant du discours indirect libre qui coule l'une dans l'autre leurs pensées et leurs paroles comme si elles n'étaient que les voix d'un chant polyphonique et non pas des locuteurs uniques. Et pourtant, chacun d'eux, si pitoyable ou fugitif soit-il, a une présence intense.

Ce roman très corse est aussi universel que la tragédie grecque. Les paysages, abrupts, originels, paradisiaques, invitent à un questionnement radical. L'auteur écrit une langue torturée, mais emportée par la grâce. Il cherche une réponse à ses questions métaphysiques dans «les grondements du fleuve dont on entendait couler les flots invisibles tout au fond du précipice encaissé qui déchirait la montagne comme une plaie profonde, un sillon tracé par le doigt de Dieu tout au début du monde». Mais le paysage et son créateur restent muets.

Jérôme Ferrari encadre sa méditation sur le sens de l'histoire par des références, malheureusement trop hâtives, aux Sermons sur la chute de Romede saint Augustin. Certes, le rapprochement entre le Ve siècle qui vit l'effondrement d'une civilisation et le nôtre se justifie. On sent que l'auteur cherche dans le fameux pessimisme augustinien sur la nature humaine un écho au sien. Mais ce Corse est trop imprégné des puissances païennes de son île pour faire droit à l'espérance chrétienne de l'évêque d'Hippone. Dès lors, le sentiment qui prédomine est que le destin est aveugle et l'histoire sans fin. Celle qu'il conte pourtant est sauvée de l'absurde par quelques personnages féminins, effacés, mais insistants, clignotants comme des sentinelles, sur l'âme desquelles les malheurs glissent sans laisser de sales traces noires.

Natomiast co do mojej opinii to książka jest napisana dość chaotycznie, co znacznie utrudnia odbiór. Poza tym myślę, że należałoby dłużej nad nią posiedzieć, aby rozszyfrować wszystkie poziomy i przemyśleć ją, a jak wiemy czas goni więc ja ją czytałam na szybko. Osobiście nie lubię tematów filozoficznych więc raczej nie głosowałabym na tę książkę, ale być może jest to moja prywatna awersja. Książkę przekazałam Ani W. i jestem bardzo ciekawa jej opinii na ten temat. Pochwalić należy na pewno ciekawe opisy życia jakie toczy się w barze, a dla nas romanistów również walor edukacyjny - możemy wzbogacić nasze wulgarne i potoczne słownictwo.

Marzena

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PRIX GONCOURT 2012 Empty "Partages" de Gwenaëlle Aubry

Message  Julia Sz. Mer Oct 10, 2012 7:07 pm

Ja jestem właśnie w trakcie czytania "Partages" de Gwenaëlle Aubry - nie została ona jednak wybrana do drugiej selekcji. Książki jeszcze nie skończyłam, ale przyznaję, że czyta się dość ciężko. Być może powodem jest to, że niezbyt orientuje się w tematyce (konflikt izraelsko-palestyński) i niektóre terminy opisujące chociażby tamtejszą rzeczywistość nie są mi znane.

Krótkie streszczenie:
"En 2002, c'est la seconde Intifada. Sarah, Juive d'origine polonaise, née et élevée à New York, est revenue vivre en Israël avec sa mère après les attentats du 11 Septembre. Leïla a grandi dans un camp de réfugiés en Cisjordanie. Toutes deux ont dix-sept ans. Leurs voix alternent dans un passage incessant des frontières et des mondes, puis se mêlent au rythme d'une marche qui, à travers les rues de Jérusalem, les conduit l'une vers l'autre.
Partages est un roman sur la communauté et sur la séparation, sur ce qui unit et divise à la fois. Sœurs ennemies, Leïla et Sarah sont deux Antigone dont le corps est la terre où border et ensevelir leurs morts."

Urywek książki:
"Posé contre un mur, devant une échoppe, il y avait un grand miroir. Je me suis arrêtée pour me voir tout entière, de la tête aux pieds. Devant moi une fille, une touriste ou une Juive, je ne sais pas, se regardait dans un miroir plus petit accroché à côté. Elle portait une robe qui dénudait ses jambes et ses bras mais soudain elle a sorti un foulard de son sac et l'a noué sur ses cheveux. J'ai trouvé ça bizarre, j'ai cherché son reflet. Et là, un instant, j'ai vu dans le cadre étroit deux visages si semblables que je n'ai plus su qui je regardais. Cela m'a fait peur, vite je suis partie, je me suis effacée."

Zamieszczam znalezioną recenzję, trzeba przyznać - negatywną:
"Partagée, telle est l’âme du lecteur critique tant le dernier ouvrage de Gwenaëlle Aubry n’est pas de dénué de qualités et, simultanément, n’a absolument aucun intérêt.
L’écriture classique et méthodique de Mme Aubry se déploie aimablement parfois densément autour de deux jeunes héroïnes, figures jumelles et antagonistes, l’une juive en Israël, l’autre musulmane et palestinienne. Toutes deux feront mentir Rimbaud, on est très sérieuse quand on a 17 ans, en tout cas dans la région et en ces pages de « Partages ».
L’auteure, aussi juste que Salomon, tente au mieux de garantir égalité de traitement entre ces deux figures dont les camps s’opposent et se déchirent. Elle expose les raisons bancales ou pertinentes de chacune et mène ses récits parallèles jusqu’à une dramatique rencontre anticipée par le lecteur.
Combien de fois avons-nous lu, vu ou entendu cette histoire ?
Trop, bien trop souvent.
Cavalant de clichés en scènes attendues, de lieux communs en antiennes sur le conflit israélo-palestinien, on retrouve ce que déjà cent ou mille fois d’autres nous ont écrit avec plus de suc, de passion, d’originalité. La lassitude remplace l’enthousiasme, l’attention devient flottante, on connaît la rengaine. Si celle-ci vous séduit, ou si vous ignorez tout de la situation au Proche Orient, foncez ! Sinon attendez l’adaptation au cinéma, un producteur manquera certainement suffisamment d’imagination pour que celle-ci se fasse."

Na znalezionym blogu literackim znalazłam bardziej pozytywną opinię:
"Partages est un roman tragique et dur.
Elles (w sensie dwie bohaterki - siostry) se partagent la narration au coeur des chapitres de la première partie puis elles évoquent leur famille chacune dans un chapitre et dans une construction originale, la troisième partie mêle chaque récit.
Elles s'opposent par leur culture. L'une se définit par une phrase du Coran, l'autre par une phrase de la Torah. Mais elles vivent les mêmes choses, leurs livres d'histoire sont différemment présentés mais parlent des mêmes émeutes, des mêmes guerres.
Elles se ressemblent par la terre, la peur et le souvenir des morts.
Le style de l'auteur est très maîtrisé avec des phrases très longues qui laissent couler les émotions, les sentiments des jeunes filles. L'auteur parle en images et en mots. Dans la première partie, il est parfois difficile de savoir quelle jeune fille s'exprime car elles ressentent les mêmes choses dans leur vie quotidienne.
Les personnages sont très complets, ils s'inscrivent dans un passé et un présent. Les descriptions de lieux sont évocatrices.
L'auteur n'a pas souhaité s'alourdir sur le conflit israëlo-palestinien mais bien montrer, par ces rappels obsédants aux morts que chaque jeune fille porte sa culture et son destin avec la même conscience tragique."

Julia Sz.

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Message  Katarzyna P. Mer Oct 10, 2012 8:34 pm

Kasiu W.- zabij mnie, jeśli wolisz czytać co innego i nie słuchaj tej rady, ale postuluję, żebyś to właśnie Ty poczytała książkę, o której pisze Ania (ze względu na Rimbauda).
("Ils désertent- île déserte" - a to mi przypomina końcówkę "Madame" i owo "déserte", a co za tym idzie- Becketta)

Katarzyna P.

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PRIX GONCOURT 2012 Empty DICKER Joël • LA VÉRITÉ SUR L'AFFAIRE HARRY QUEBERT

Message  Katarzyna P. Ven Oct 12, 2012 1:54 pm

Wzięłam wczoraj Dickera, czyli ostatnią książkę, która została (zostawiłam za to "Quel tresor", gdyby ktoś miał ochotę po to sięgnąć). Została zapewne z powodu ciężaru, bo jest to cegła wielka, licząca 650 stron... Przeczytałam w pociągu 200 i, dojechawszy do domu, miałam ochotę czytać dalej (co ma znaczenie niebagatelne, bo wstałam o 5, a dojechałam chwilę przed północą Wink). Jak się właśnie zorientowałam, jest to książka, która przeszła drugą selekcję, a także ta, która dotarła z opóźnieniem (konieczny był dodruk?).

Akcja jest dość prosta, kryminalna:

"À New York, au printemps 2008, alors que l’Amérique bruisse des prémices de l’élection présidentielle, Marcus Goldman, jeune écrivain à succès, est dans la tourmente : il est incapable d’écrire le nouveau roman qu’il doit remettre à son éditeur d’ici quelques mois.
Le délai est près d’expirer quand soudain tout bascule pour lui : son ami et ancien professeur d’université, Harry Quebert, l’un des écrivains les plus respectés du pays, est rattrapé par son passé et se retrouve accusé d’avoir assassiné, en 1975, Nola Kellergan, une jeune fille de 15 ans, avec qui il aurait eu une liaison.
Convaincu de l’innocence de Harry, Marcus abandonne tout pour se rendre dans le New Hampshire et mener son enquête. Il est rapidement dépassé par les événements : l’enquête s’enfonce et il fait l’objet de menaces. Pour innocenter Harry et sauver sa carrière d’écrivain, il doit absolument répondre à trois questions : Qui a tué Nola Kellergan ? Que s’est-il passé dans le New Hampshire à l’été 1975 ? Et comment écrit-on un roman à succès ?
Sous ses airs de thriller à l’américaine, La Vérité sur l’Affaire Harry Quebert est une réflexion sur l’Amérique, sur les travers de la société moderne, sur la littérature, sur la justice et sur les médias."

No właśnie: Goldman, narrator, napisze książkę na temat tejże afery... Przez te 200 stron moje odczucia co do niewinności jego przyjaciela Harry'ego zdążyły się zmienić definitywnie (czyli spełniony został warunek dobrego kryminału;)): na początku byłam pewna, że musiał zabić, ale teraz sprawa naświetlona została w taki sposób, że wydaje mi się to mało prawdopodobne. Ciekawe, że na samym początku wspomina się o napisanej już przez Goldmana książce (wiemy, że napisał o tej aferze i odniósł sukces)- portier i wiele innych osób wypytuje go, "czy naprawdę Harry Quebert to zrobił". Zatem najpewniej ostatecznie jego powieść, która miała być uniewinniająca, została oskarżeniem. Jak do tego doszło? (tego mam nadzieję się dowiedzieć Wink
Zdecydowaną zaletą tej książki jest fakt, że nie ma tu zbędnych elementów, jak do tej pory jej objętość wydaje mi się w pełni usprawiedliwiona. Każdy rozdział wnosi coś do śledztwa, jednocześnie dowiadujemy się czegoś więcej albo o relacji Goldman-Harry, albo poznajemy lepiej biografię narratora. Raczej nie jest on typem, którego można polubić: w przeszłości zawsze starał się wyróżnić, przez co posuwał się czasem do oszustwa, często zaś wybierał wyzwań zdecydowanie poniżej swoich możliwości, np. jako wyróżniający się uczeń nie wybiera Yale czy Harwardu, na które się dostał, ale przeciętny uniw., by tam utrzymać swój tytuł "le Formidable". Jako narrator jednak nie jest odstręczający Wink
Czytając, można się zastanawiać, na ile jest to powieść autobiograficzna: narrator jest mniej więcej w wieku autora, też właśnie pisze drugą książkę ("La verite..." jest drugą książką Dickera). Można też żartobliwie zapytać: skoro książka Goldmana była skazana na sukces, czy może być inaczej z "La verite..." (skoro to ta sama książka?Smile). Tak sobie myślę teraz, że być może tytuł też jest takim pytaniem o prawdę literatury (choć zwłaszcza- o prawdę sądów itp.).
Książka składa się z 3 części (i prologu oraz epilogu). Każda z nich odpowiada: niemocy twórczej, etapowi tworzenia książki i jej wydaniu. Części składają się z rozdziałów, liczonych wspak (czyli od 31 do 1). Rozdziały są tytułowane, każdy zaczyna się cytatem z rozmów Harry'ego i Goldmana sprzed odkrycia zwłok Noli w ogrodzie Harry'ego. Są to rozmowy o pisaniu książki. Poza tym narracja też nie jest jednorodna. Z jednej strony jest taki trochę reportażowo-sprawozdawczy styl relacjonujący poczynania Goldmana, jego śledztwo. Z drugiej: fragmenty jego wspomnień o Harrym, z trzeciej - cytaty ze znalezionych u niego dokumentów, a także coś w rodzaju wyimków z pamiętnika Goldmana (z wcześniejszego wobec czasu akcji okresu, czyli pisarz sam siebie cytuje). Po jakimś czasie pojawia się kolejny element- fragmenty tworzonej książki, czyli literackie odtworzenie tego, co usłyszał od jakiegoś świadka bądź od samego Harry'ego (albo jest to przetworzenie rozmowy, przy której czytelnik "asystował", albo jest to literackie podanie tego, czego jeszcze nie słyszał). Jak do tej pory raz został też zacytowany fragment książki Harry'ego- nie wiem, czy będzie się teraz systematycznie pojawiać. W każdym razie prosta intryga zostaje w ten sposób bardzo urozmaicona Smile i książka staje się też autotematyczna.
Mam zresztą wrażenie, że Dicker wpisuje się w pewną tendencję, która jest bardzo obecna w literaturze, na pewno w polskiej to widać (Tokarczuk "Prowadź pług...", Świetlicki "Jedenaście" i inni), ale i we francuskiej chyba też (Bello "L'enquete sur la disparition d'Emilie Brunet"), a mianowicie: tendencję do literackiej zabawy z formą kryminału.
Być może nasza znawczyni Nabokova (Anno D., mówię o Tobie Wink ) odkryłaby tu jakieś ciekawe nawiązania - imię Nola wydaje się do Loli-Lolity odsyłać...

Jest to na pewno książka ciekawa, pewnie nie dzieło sztuki, ale na tytuł książki roku mogłaby zasługiwać.

Katarzyna P.

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PRIX GONCOURT 2012 Empty Peste et Choléra de Patrick Deville

Message  Sylwia Dim Oct 14, 2012 7:34 pm

Jestem w trakcie czytania powieści Patricka Deville'a Peste et Choléra, już uhonorowanej nagrodą Fnac. Zanim podzielę się z Wami moimi spostrzeżeniami na temat tej książki, wysyłam krótką recenzję ze strony Fnac.

Peste & Choléra, un vaccin contre la mauvaise littérature

Louis Pasteur vieillissant et ses mousquetaires de la recherche bactériologique, ne pouvaient que donner un excellent roman scientifique et historique. Au-delà c’est pourtant par le personnage particulier d’Alexandre Yersin, injustement méconnu du grand public, que le romancier Patrick Deville prend rapidement la tangente et nous emmène à sa suite sur les traces de ce singulier homme de science.

Alexandre Yersin (1863-1943), alors jeune recrue de l’Institut Pasteur à ses débuts en 1887, après de brillants travaux sur la diphtérie – aux côté d’Emile Roux - et la tuberculose, choisira de se rendre en Asie pour assouvir son insatiable curiosité (« Je ne serais pas fâché de quitter Paris car le théâtre m’ennuie, le beau monde me fait horreur, et ce n’est pas une vie que de pas bouger »). Médecin de la Compagnie des Messageries Maritimes (MM), le scientifique passera de marin à explorateur cartographe en Indochine, de cultivateur-éleveur à négociant pour financer ses recherches, et s'occupera de mille et une choses encore jusqu'à sa mort en 1943.

En 1894, à Hong Kong il découvre le bacille de la peste, revient un temps en Europe pour travailler à l’Institut Pasteur, et finira par trouver le vaccin de cette Yercinia pestis lors d’un séjour en Chine. Célébrité immédiate pour le « vainqueur de la peste », mais Yersin en curieux boulimique repartira de plus belle dans ses recherches et observations scientifiques, collaborant notamment avec Michelin pour le caoutchouc tiré de l’hévéa, développant la production de quinine, s’intéressant à l’électricité, etc. Ultime curiosité, après sa disparition on lui découvrira même une passion tardive mais profonde pour la littérature…

L’astuce, et il fallait y penser, est de donner à voir l’étonnante biographie d’Alexandre Yersin à travers le format littéraire du carnet de voyage. De fait peu de dates, et un texte subtil qui parvient à une profusion de détails et d’informations sans indigestion pour le lecteur. L’historique et l’anecdotique font corps, s’entremêlent avec grâce, et tout est dit et bien dit : faussement discrète la littérature, souvent au sortir d’une phrase, au détour d’un paragraphe, et parfois parée d’un humour très fin, en ressort d’autant plus brillante. Avec son écriture par touches successives et sensibles, sa forme impressionniste pour rendre hommage et justice à une aventure scientifique et un destin personnel hors du commun, Peste & Choléra est tout à la fois un documentaire, une biographie, un roman historique, un récit d’aventure, et au-delà une belle réflexion sur le génie et la postérité.

On refermera ce roman avec admiration devant l’ampleur du travail d’épure effectué par Patrick Deville : A l’image du parcours de Yersin, le romancier s’est attaché à donner le meilleur de lui-même sans transiger avec la densité des évènements d’une époque et d’une vie bien remplies.

Véritable carte postale positiviste à destination de notre modernité désenchantée, Peste & Choléra avec sa mécanique de précision et sa musique singulièrement poétique est une île sereine qui n’a cure de la marée montante (et vite retombée, bis repetita placent !) de cette rentrée littéraire 2012.

Et si d’aventure le lecteur cherchait Yersin dans les contrées de la lointaine Asie, qu’il sache qu’il est aussi dans ces pages, fantôme du passé lisant par-dessus l’épaule de Deville, et murmurant : « C’est finement observé Monsieur le romancier ! »


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Message  Katarzyna P. Dim Oct 14, 2012 8:45 pm

Zapowiada się świetnie Smile
A ja dalej jestem oczarowana Dickerem- jak skończę, to jeszcze jakieś hymny pochwalne tu umieszczę...

Katarzyna P.

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Message  Marzena Lun Oct 15, 2012 10:02 pm

Dla nieobecnych napiszę krótkie sprawozdanie ze spotkania. Otóż byłyśmy we czwórkę i rozmawiałyśmy o następujących tytułach:
Peste& Cholera
Comme une bete
Le sermon de la chute de Rome
Partages
Z tych książek póki co najlepsze wrażenie (i jedyne całkowicie pozytywne) zrobiła książka "Comme une bete" (została przekazana drugiej osobie do czytania). Myślę, że można odrzucić zupełnie "Partages" (również we Francji książka nie przeszła do drugiej selekcji). Pozostałe dwa tytuły, czekają na kolejne opinie gdyż mimo bardzo dobrych francuskich recenzji na nas wrażenia nie zrobiły.
Sprawą kluczową jest kwestia spotkania w przyszłym tygodniu, którą to poruszyłam na facebooku.

Marzena

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Message  Katarzyna P. Lun Oct 15, 2012 10:53 pm

Postuluję bardzo gorąco dołożyć do tej listy Dickera "La verite sur l'Affaire..." Dzisiaj skończyłam czytać, książka cały czas trzyma w napięciu kryminałowym, ale przede wszystkim jest świetnie przemyślana, doskonale skonstruowana i w ogóle jestem zachwycona. Sama końcówka mnie nie urzekła (choć dała rozwiązanie niespodziewane- jak na kryminał przystało), ale chyba dlatego, że ogólnie nie przepadam za tym etapem w kryminałach- za dużo się dzieje na raz. Tutaj przez tę potrzebę rozwiązania sprawy Dicker traci trochę swojej subtelności i epickiego rozmachu, ale nie uważam, żeby ostatnie 50 stron dyskwalifikowało pierwsze 600 Wink Nie mogę się zbytnio rozwodzić nad tym, co się dalej działo (w stosunku do tego, co napisałam), ale dam parę przykładów potwierdzających głęboki namysł autora nad książką (a jednocześnie nie jest to książka chłodna i surowa, co często się zdarza w powieściach autorów nazbyt świadomych):
1. Bardzo często powraca motyw mewy: Nola przykazuje Harry'emu karmić mewy i mówi, że lubi te ptaki. Potem to karmienie, obserwowanie mew powraca... Natomiast gdzieś w 20 z 31 rozdziałów pojawia się wskazówka Harry'ego dana narratorowi książki, Goldmannowi (wybaczcie, że zgubię literackość fragmentu, ale spróbujcie to sobie wyobrazić): słowa należą do wszystkich, każdy może otworzyć słownik,przeczytać słowo, wypowiedzieć... Pisarzem zaś jest ktoś, kto przywłaszcza sobie słowo. A zrobić to może, jeśli wybierze jedno słowo (np. mewę), które będzie często pojawiać się na kartach jego książki- w ten sposób ktoś, kto przeczyta jego książkę, nigdy nie wypowie tego słowa, nie myśląc o jego książce.
2. W ten właśnie sposób są realizowane wskazówki bardziej doświadczonego pisarza Smile
3. Często wydarzenia są opisywane po parę razy- w miarę wyjaśniania sytuacji, słuchania tej samej historii od innej osoby, czasem ta sama osoba opowiada tę samą sytuację po raz kolejny (bo np. wie, że pewne fakty wyszły na jaw). A mimo to nic się nie dłuży, nie wydaje zbędne...
4. Dicker używa bardzo różnych rejestrów stylistycznych, nie gra np. tylko na konwencji kryminału i romansu, ale też: powieści epistolarnej, sporo jest też epizodów komicznych. Pod tym względem niezastąpiona jest matka pisarza, która nieustannie dzwoni do niego, by czynić mu wyrzuty, że się nie żeni Smile i dopytując, czy nie jest homoseksualistą. Jest to tak urocza parodia tego, co chyba każdy kiedyś słyszał od matki, babci czy natrętnej ciotki, że nie sposób się nie uśmiechać, czytając.
5. Myślę, że sporo prawdy tu jest w demaskacji marketingu, jakiemu podlega książka: wydawca Goldmanna ciągle uważa, żeby zdążyć przed wyborami, kiedy to na pewno ukaże się biografia Obamy. Proponuje różne triki. Osobiście bardzo się uśmiałam, kiedy wydawca proponował (po raz kolejny) Goldmanowi, że pomoże mu autor widmo. Goldman odmawiał, a wydawca go zapewniał, że to "profesjonalista. Sam się nie zorientujesz, że to nie ty pisałeś".
6. I coś, co wydawało mi się mało wyeksponowane na początku, potem zaś wypływa- problematyka społeczna. Może szkicowo, ale jednak Dicker pokazuje specyfikę pewnych małych społeczności, gdzie wszyscy wszystko wiedzą o innych, ale nic nie wyjawiają, gdzie każdy sam ma coś do ukrycia.

I jeszcze jeden argument za- zapewne mało przekonujący, a mianowicie wiek autora: ma 27 lat. Jest to jego druga książka i naprawdę nie widać, że pisał to młody pisarz, debiutant właściwie. Jest tu taka dojrzałość stylu i rozmach, i brak lęku przed taką objętością książki, które nie są typowe dla młodego pokolenia. Tym bardziej moim zdaniem zasługują na nagrodę.

Jak zwykle mnie coś omija z powodu braku facebooka :> W przyszłym tygodniu jestem w czwartek i prawdopodobnie w piątek, ale nie wiem, czy to nie trochę za późno...

Katarzyna P.

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Message  Katarzyna W. Mar Oct 16, 2012 2:22 pm

Chciałabym przedstawić słów kilka o powieści „comme une bête” pierwszej, którą przeczytałam. Jest oryginalna i ciekawa zarówno w formie jak i treści – treści szczególnie, ponieważ podejmuje temat zawodu rzeźnika, hodowli i podejścia do spożycia mięsa w dzisiejszym świecie. Jest to historia młodego ucznia o imieniu Pim. Pim uczy się zawodu podchodząc do tego z wielką pasją i zaangażowaniem zupełnie nieporównywalnym do innych uczniów. Zawód rzeźnika jest dla niego nie tylko formą zarabiania pieniędzy, lecz także sposobem na życie. Czytając powieść odnajdujemy silne powiązania bohatera z samym mięsem, łączy on ze swoją pracą wiele emocji, z wielką dbałością i dokładnością podchodzi on do każdej czynności, pragnie także powrotu relacji człowiek – zwierzyna, do czasów, gdy ludzie polowali na zwierzęta, powrót do instynktów. Powieść czasami przez swoje dokładne opisy przypomina podręcznik lub słownik terminów rzeźniczych, jednak taka forma absolutnie nie nudzi. Właśnie przez wyszczególnienie wszystkich czynności, nazw itd. autorka podkreśla zaangażowanie i przywiązanie bohatera do wszystkiego, co łączy się z tym zawodem.

Jestem bardzo ciekawa jak innym się spodoba;) poniżej zamieszczam jeszcze recenzję, którą znalazłam w Internecie.

Il porte une cotte de mailles par-dessus son tablier amidonné, un couteau à saigner à la taille, “comme une épée moyenâgeuse”. Pim est bien plus qu’un simple boucher, c’est un “chevalier viandard”, “un soldat de la viande” animé d’une passion dévorante pour son métier, obsédé par les bêtes qu’il dépèce, désosse et dénerve, enivré par l’odeur “acide et métallique” du sang. Son Graal : devenir le plus grand boucher du monde. “Dès la première heure du premier jour il plonge tête la première dans la boucherie, comme un forcené, un enchaîné à son sacerdoce, à son addiction immédiate et entière.”
Le nouveau roman de Joy Sorman est une chanson de geste saignante et sensuelle qui raconte les exploits de ce jeune garçon littéralement fou de viande. Pim caresse les filles comme il palpe les carcasses. Il fait corps avec les animaux, s’identifie aux porcs qui partent à l’abattoir ou aux vaches dont il tâte la croupe. “Pim sait déjà qu’il mourra comme une bête, il sait qu’au moment d’en finir il rejoindra les porcs dans leur fange.”
Après Boys, Boys, Boys, et surtout Gros oeuvre, livre paru en 2009 dans lequel elle cherchait déjà à saisir par l’écriture des gestes et un vocabulaire techniques – ceux du bâtiment -, Joy Sorman creuse un sillon néonaturaliste étonnamment moderne. Son exploration du monde de la boucherie et de ses mythologies – les vampires mondains qui visitaient les abattoirs au petit matin pour boire du sang frais, Rocky dans la resserre au milieu des bêtes pendues à des crochets… – est aussi, et peut-être avant tout, l’exploration d’un langage. Sorman le dissèque avec la même dextérité que celle dont Pim fait preuve pour manipuler et sculpter la viande ; elle se l’approprie dans les moindres détails anatomiques pour composer un roman écartelé entre réalisme et onirisme, qui évoque les boeufs écorchés de Rembrandt ou de Soutine.
Mais le livre n’est pas seulement descriptif, monochrome grenat de fibres, de gras et de nerfs. Il charrie aussi une réflexion sur notre rapport à l’animal et à ce que l’on mange, questions au coeur des débats de société mais aussi de la littérature depuis la sortie, l’an dernier, de l’essai de Jonathan Safran Foer Faut-il manger les animaux ?, enquête choc sur l’élevage industriel. Joy Sorman, elle, adopte un point de vue plus anthropologique (Claude Lévi-Strauss est cité en exergue) et interroge l’aspect primitif du lien entre l’homme et les bêtes. À quel point sommes-nous ce que l’on mange ? Un texte de chair et de sang.


Katarzyna W.

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Message  Katarzyna W. Mar Oct 16, 2012 11:44 pm

A i bardzo chętnie zgarnę później od kogoś książkę z Rimbaud w treści - gdzie on, tam i ja! Wink

Katarzyna W.

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PRIX GONCOURT 2012 Empty "Partages" oraz "Comme une bête"

Message  Julia Sz. Mer Oct 17, 2012 6:43 pm

W zeszłym tygodniu zamieściłam na forum krótkie informacje na temat "Partages" Gwenaëlle Aubry. Byłam wtedy jeszcze w trakcie czytania książki, ale już miałam odczucia dość negatywne i przyznaję, że się nie zmieniły po przeczytaniu całości. Rozumiem czemu nie dostała się do drugiej selekcji. Przekazałam książkę dalej, może innym się spodoba. Akcja dzieje się w 2002 roku, porusza ważne tematy - mówi o konflikcie izraelsko-palestyńskim, atakach na World Trade Center, o obozach znajdujących się w Jerozolimie, o opresji w jakiej znajdują się mieszkańcy (którzy wyznają różne religie) kontrolowani przez wojsko. Wszystko jest opowiedziane z perspektywy dwóch 17-letnich dziewczyn, wychowanych w różnych warunkach, co teoretycznie zapowiada się na ciekawą opowieść. Historia mnie jednak nie przekonuje i momentami po prostu nudzi.

W poniedziałek wzięłam od Kasi książkę "Comme une bête", o której ona już to parę zdań napisała. Dzisiaj skończyłam ją czytać i przyznaję, że bardzo mi się podobała. Zgadzam się z tym co napisała Kasia i z zamieszczoną przez nią recenzją - książka jest ciekawa i oryginalna. W życiu bym nie pomyślała, że aż tak spodoba mi się książka, która mówi o rzeźniku i o jego zawodzie. Pim (nasz młody rzeźnik) fascynuje się mięsem, traktuje swój zawód jak sztukę i z wielką miłością oddaje się wykonywaniu swojego zawodu. Bohater czyta także tomy książek o starożytnych plemionach, które to same polowały na zwierzęta. I tego właśnie pragnie - powrotu do natury, co na końcu książki rzeczywiście osiąga. Rozbawił mnie fragment o zdjęciu, które to Pim ma wywieszone w swoim zakładzie - Lady Gagi w swojej słynnej mięsnej sukience. I także o tym, jak to zwierzętom trzeba puszczać muzykę, aby mięso było później smaczne, mogą być to opery Verdiego, ale już w żadnym wypadku Wagnera Very Happy

Jedną recenzję Kasia już zamieściła, tutaj macie kolejną:

"Dans ce roman, Joy Sorman s’impose comme une narratrice extra diégétique, elle intervient dans le récit, avec un style précis, animé et concret. Elle varie entre le discours direct et indirect libre pour briser la monotonie de quelques passages portant sur la technique du découpage.
Sorman , soucieuse du détail , révèle son talent avec beaucoup de minutie et de précision , par les termes techniques propres à la boucherie et par les scènes de description de la tuerie. Elle met en scène un personnage de fiction mais qui tient beaucoup de la réalité, un personnage sensible, fragile et tendre. Ainsi nous rencontrons Pim , autour duquel pivote toute l’histoire, un jeune homme cerné de viande partout où il va, il « vit à l‘intérieur de la viande » .. un jeune enivré par l’odeur acide et métallique du sang, obsédé par la viande à un tel point qu’il se fait un tatouage de côte de bœuf sur l’omoplate droite , et même dans ces relations les plus intimes avec les filles, il les caresse comme si elles étaient de douces vaches.
Les animaux hantent toute la pensée de Pim, notre héros sanguinaire, convaincu qu’il vaudrait mieux manger ces bêtes que de les laisser être dévorées par une autre créature aussi féroce que nous. Pim ressent la douleur de ces créatures, voit en chaque tranche de jambon, les yeux d’un cochon.
Un roman où il y a beaucoup de sang, beaucoup de chair, d’os et de graisse, un roman qui peut dégoûter le lecteur exactement comme Pim l’a été au cours de ses premiers cours de formation. Ce roman gras nous offre une réflexion sur le rapport qui nous attache aux animaux ; nous les aimons mais nous les mangeons."

Julia Sz.

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Message  Katarzyna P. Mer Oct 17, 2012 8:44 pm

hej,
a propos Aubry- przypomniało mi się, że słyszałam w sobotę bardzo ciekawą emisję poświęconą trzem książkom, w tym dwóm nominowanym: "Partages" właśnie i "Rue des voleurs":
http://www.franceculture.fr/emission-le-carnet-d-or-page-52-jeunesses-2012-10-06
Aubry wypadła tam chyba najlepiej ze wszystkich- jak taki absolutnie samoświadomy pisarz (bohaterki łączy i dzieli jedno miasto, pojawia się motyw lustra zapośredniczony przez telewizję), choć pewnie jakby się lepiej zastanowić nad tym, co mówiła, to wrażenia Julii po lekturze mnie nie dziwią (mam zresztą wrażenie, że pisarz, który dobrze mówi, słabo pisze :> ale to tylko taka subiektywna teoria). Myślę, że ciekawe jest powstanie książki, którą zapoczątkowało wycięcie z gazety zdjęć dwóch dziewczyn: zamachowca-samobójczyni i jej ofiary, które były tak do siebie podobne, że nie dało się ich rozpoznać po zamachu... Czy ten motyw jakoś w książce zaistniał?
Kasiu- Aubry tamże stwierdza, że jej bohaterki mają po 17 lat, a to "age rimbaldien" :>

Katarzyna P.

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Message  Julia Sz. Mer Oct 17, 2012 10:57 pm

Hmm, na początku książki jest taki moment, kiedy to Sarah przechadza się po Jerozolimie i widzi podobną do siebie dziewczynę. Zamieszczam poniżej tą scenę, jest to fragment, który "promuje" książkę:

"Posé contre un mur, devant une échoppe, il y avait un grand miroir. Je me suis arrêtée pour me voir tout entière, de la tête aux pieds. Devant moi une fille, une touriste ou une Juive, je ne sais pas, se regardait dans un miroir plus petit accroché à côté. Elle portait une robe qui dénudait ses jambes et ses bras mais soudain elle a sorti un foulard de son sac et l'a noué sur ses cheveux. J'ai trouvé ça bizarre, j'ai cherché son reflet. Et là, un instant, j'ai vu dans le cadre étroit deux visages si semblables que je n'ai plus su qui je regardais. Cela m'a fait peur, vite je suis partie, je me suis effacée."

Tutaj jest m.in. właśnie motyw lustra i fizycznego podobieństwa dziewczyn. Jeśli chodzi o ich charakter - nie są one tego świadome, ale tak naprawdę są do siebie bardzo podobne, widzą świat w ten sam sposób

Julia Sz.

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PRIX GONCOURT 2012 Empty Rue des voleurs MATHIAS ENARD

Message  Marzena Dim Oct 21, 2012 10:06 pm

Przeczytałam "Rue des voleurs" i muszę przyznać, że książka bardzo mi się podobała.
To historia Marokańczyka o imieniu Lakdhar, na początku powieści bardzo młodego, sprzedającego książki, oczytanego i pożądającego swojej kuzynki. Los sprawia, że bohater znajduje się w samym centrum wiosny arabskiej (chodzi o wiosnę 2010) czyli powstań, rozruchów, jednym słowem wojny. Zafascynowany Hiszpanią ( a i jedną poznaną Hiszpanką) ucieka do Barcelony, którą wyobraża sobie jako raj. Tam obserwuje kraj pogrążony w kryzysie, a więc również protesty, manifestacje, biedę. Tytułowa Rue des voleurs to ulica Barcelony, kumulująca cały margines społeczny, której opisy są również bardzo ciekawe.
Nie wiem, czy jest to najlepsza z powieści, ale na pewno ma kilka zalet:
- współczesna tematyka: kryzys europejski, przemiany w krajach arabskich, młodość, której rzeczywistość odbiera nadzieję na szczęście
- ciekawe studium psychiki bohatera, który jest jednocześnie narratorem
- książka jest fajnie napisana - jakkolwiek infantylnie to nie brzmi, chodzi mi o to, ze dobrze się ją czyta
- powieść ma raczej pozytywne recenzje.
Gdyby ktoś chciał zajrzeć jeszcze do tej powieści, do czego serdecznie zachęcam, jutro mogę zostawić ją w bibliotece:)

Marzena

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Message  KatarzyNa Dim Oct 21, 2012 11:35 pm

http://www.francetv.fr/culturebox/goncourt-des-lyceens-10-interviews-exclusives-118705
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PRIX GONCOURT 2012 Empty Linda Le, Lame de fond

Message  KatarzyNa Lun Oct 22, 2012 1:12 am

O Autorze, Autor o książce
Źródło: http://www.telerama.fr/livre/linda-le-j-aime-que-les-livres-soient-des-brasiers,59204.php (wywiad z 2010)
- urodzona w Wietnamie w 1963, ucieka do Hawr w 1977 wraz z matką i siostrami
- pierwsza powieść napisana w wieku 23 lat Un si tendre vampire świadcząca o barokowym i mrocznym stylu Lindy Lê
- inspiracje: Ingeborg Bachmann, Louis-René des Forêts, Kobo Abe,Stig Dagerman
- Lettre morte (1999) – hołd zaginionemu ojcu
- dzieło przypomina „gigantyczną mowę pogrzebową” w której poszczególne części wzajemnie się odzwierciedlają
Źródło: http://www.mollat.com/portrait/linda_le-64330126.html (autorka o książce)

Recenzje
Źródło: www.lesinrocks.com/2012/09/07/livres/lame-de-fond-linda-le-11292280/
- „Il peut sembler paradoxal qu’il soit ici beaucoup question de communautés : le Paris bobo où le couple a fait croître son amour – elle, fraîche normalienne engagée dans l’humanitaire ; lui, correcteur nihiliste et exilé politique après la prise de pouvoir des Nord-Vietnamiens en 1975 – mais aussi une Bretagne franchouillarde et raciste, le Belleville chatoyant et cosmopolite où Van se sent si bien, ou encore une terre pelée, symbolique des idéaux et excès de Mai 68.”
- „Linda Lê peint les différentes facettes d’un Hexagone turbulent ou réac, chaleureux ou crevard. À l’intérieur, les destins sont si dissemblables qu’ils ne peuvent dialoguer. Les points de discorde sont multiples : générationnels, culturels, géographiques”
Źródło: http://toutelaculture.com/2012/09/linda-le/
- „L’absence et la disparition sont donc une fois de plus au coeur de ses préoccupations”
Źródło: http://www.lacauselitteraire.fr/lame-de-fond-linda-le.html
-”Toute en délicatesse, adaptant sa prose à la voix qui se confie, Linda Lê offre le récit d’une histoire d’amour peu banale”
Źródło: http://www.telerama.fr/livres/lame-de-fond,87049.php
-”Voilà c’est ça, le roman tel que je l’ai ressenti: beaucoup de solitude, d’abandon, de trahison, de silence, et la mort pour finir, suivie des regrets, des désillusions, d’un début de vérité. Le tout enveloppé dans l’écrin d’une belle  écriture, riche et maîtrisée à la fois.”

Moje wrażenia:
„Je n'ai jamais été bavard de mon vivant. Maintenant que je suis dans un cercueil, j'ai toute latitude de soliloquer. Depuis que le couvercle s'est refermé sur moi, je n'ai qu'une envie : me justifier, définir mon rôle dans les événements survenus, donner quelques clés pour comprendre les tenants et les aboutissants de ce qui n'est qu'un fait divers. Je n'ai pas un penchant au regret, mais il me faut faire mon examen de conscience, si inutile qu'il soit désormais.” - tak zaczyna się książka i jest to chyba dobre podkreślenie tego czym jest ta książka. Dla mnie to powieść o podróży w głąb siebie. Każdy z czterech narratorów (Van - nieboszczyk, Ulma - kochanka, Lou - żona, Laure - córka) to inna postać. Van analizuje wydarzenia z punktu widzenia zmarłego, Lou przygotowując się do obrony w sądzie (zabiła męża), Ulma wymyślając psychiatrę z którym rozmawia a Laure zdaje się, że pisze pamiętnik. Każda z tych postaci wspomina też przeszłość, np. Ulma i Lou swoje dzieciństwo, Van życie przed pojawieniem się Laure, Laure wspomina relacje z ojcem... Mój problem z tą książką jest taki, że jest taka jakby... pomiędzy. Niby styl Lindy Le jest mroczny, ale ta książka, poza samym zabójstwem, smutkiem, nieszczęśliwym życiem jakaś specjalnie mroczna nie jest. Jest po prostu depresyjna. Smutna. Ale nie mroczna. Głos zza grobu nie jest upiorny. Jest tylko głosem zza grobu. Style postaci różnią się, owszem, np. Laure używa slangu, Van mnóstwa enumeracji, ale... bez przesady. Nie można powiedzieć, że to różne style (jak np. Lettres persanes) ale nie można też powiedzieć, że każdy narrator mówi identycznym głosem. Poza tym, musiałabym odświeżyć sobie tamtą książkę, żeby powiedzieć na pewno, ale koncepcją przypomina mi bardzo zeszłoroczną nominację Les vies d'oiseaux Veronique Ovalde. Nie wiem sama, mam mieszane uczucia, książka nie powaliła mnie na kolana, ale też nie jest taką, która miałaby jakieś minusy. Nie porusza jakiejś bardzo współczesnej problematyki, ale jako powieść o zabarwieniu psychologicznym jest dosyć ciekawa. Na plus działa fakt, że... jest kobietą. W drugiej selekcji są zdaje się sami panowie.








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PRIX GONCOURT 2012 Empty Vassilis Alexakis, L'enfant grec

Message  KatarzyNa Lun Oct 22, 2012 1:28 am

O tej książce już było więc nie będę się zagłębiać w szczegóły teoretyczno-krytyczne, napiszę tylko o swoich wrażeniach:

Książka BARDZO mi się podoba. Moim zdaniem jest bardzo aktualna (choćby kryzys grecki). Poza tym, dla mnie jest to książka pisarza o pisaniu, narrator jest pisarzem, który odsłania przed czytelnikiem swój proces twórczy, swoje techniki, swoje inspiracje. Każdy korytarz kojarzy mu się z jakąś sceną z książki, każdą spotkaną osobę porównuje z jakimś bohaterem. Narrator nie tylko pisze, on żyje pisarstwem, a literatura żyje w nim. Dla mnie to wspaniała powieść o dojrzewającym latami pisarzu obserwującym świat w tak niesamowity sposób, że tego opisać się nie da. Szczegóły, które podaje są opisane z lekkością, precyzją, ale nie przesadą. Dialogów nie jest zbyt wiele, ale opisy tworzą dynamiczną akcję. To nie jest obiektywne opisywanie przestrzeni, jest ono w stu procentach subiektywne, to spojrzenie pisarza.

Jutro opiszę jeszcze Peste et Cholera bo chciałabym ją jeszcze poczytać dziś do snu, ale już mówię, że jest to mój kandydat póki co.
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