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Palladium

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Message  mat_jar Sam Sep 28, 2013 1:54 pm

Boris Razon "Palladium"

mat_jar

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Message  jagoda Jeu Oct 03, 2013 11:22 am

Witam wszystkich, pierwsze wrażenia, na gorąco, po lekturze pierwszych trzydziestu stron - "Palladium" czyta się dobrze i dość szybko, pierwsze skojarzenia? Przychodzi mi na myśl autobiografia Jeana-Dominique’a Bauby’ego "Skafander i motyl" ( a nawet bardziej filmowa adaptacja, z Emmanuelle Seigner, bo "Palladium" działa na wyobraźnię, przez mnogość szczegółów, dokładny opis uczuć bohatera, w dodatku z jego własnej perspektywy - powieść jest napisana w pierwszej sobie, czuję się jakbym siedziała tuż obok niego, "grała" w tym "filmie"). Poza tym chwilami pobrzmiewa mi tu styl Murakamiego, mężczyzna opowiada swoją historię, mówi o kobiecie, którą kochał,opowiada o ich wspólnych wieczorach, nawet o tych, gdy uprawiali miłość, ale i o tym, że zamówił w restauracji sushi, albo w co był ubrany. Osobiście lubię Murakamiego, więc czuję się ukontentowana stylem, jaki - przynajmniej póki co - reprezentuje "Palladium". Bohater niby opowiada nam swoje zwyczajne życie, to sprzed letargu, w którym znalazł się obecnie, a z drugiej strony nie pozwala zapomnieć o tym, jak uziemiony jest teraz. " Quand on ne sent plus rien, ni l'air sur sa peau, ni la vie à l'intérieur, les jours sont des secondes. La vie n'a plus de rythme. C'est ton corps qui lui en donne, avec ses mouvements." Generalnie motyw skóry pojawia się często - bohater przypomina sobie uczucie, kiedy drażni ją materiał "gryzącego" swetra czy kiedy muska ja wiatr.
mam nadzieję, że dalej będzie równie ciekawie. Tymczasem to tyle, pewnie wkrótce napiszę coś więcej.

jagoda

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Message  jagoda Jeu Oct 03, 2013 11:25 am

Nie mogę zamieścić linka, dlatego wklejam tekst ze strony l'express:

Contrairement à ce que la pop culture pourrait nous faire imaginer, Palladium n'a rien à voir avec une célèbre boîte de nuit parisienne. Le titre du premier roman, autobiographique, de Boris Razon rappelle l'origine de ce mot latin désignant "ce qu'un peuple considère comme assurant sa durée", mais aussi "ce qui est le garant de la conservation d'une chose". Il sera donc ici question de la mécanique du temps, et ce n'est pas un hasard si le livre débute sur un compte à rebours.
La chance semblait en effet sourire à ce jeune trentenaire flamboyant -amour, travail, etc. Mais, de retour d'un voyage en Grèce, la santé de ce garçon hypocondriaque va le trahir. Pour de bon. Serait-il victime d'une ciguatera, "paralysie due à une toxine du poisson cru"? Aurait-il contracté un Lyme, maladie neurologique provoquée par une piqûre de tique? Ou s'agirait-il d'une forme atypique du syndrome de Guillain-Barré? Toujours est-il que Razon se retrouve soudain cloué sur un lit d'hôpital, sans pouvoir bouger, comme si son esprit était enfermé dans un corps devenu cercueil. "La métamorphose avait eu lieu. Immobile, imperturbable, impénétrable, derrière mes yeux paralysés, j'étais devenu le Sphinx."
De cette expérience, Boris Razon -ancien rédacteur en chef du Monde.fr désormais chargé du multimédia à France Télévisions- tire un texte sidérant -un poil trop long-, loin de nombreux récits médicaux misérabilistes et dénués d'intérêt littéraire. L'une des grandes qualités de Palladium tient dans sa manière d'agencer les hallucinations du patient avec les extraits bruts de son dossier médical. Comme si la réalité se situait, au fond, entre la froideur de la vérité clinicienne et la liberté délirante des sens.

I ze strony bibliobs:
BORIS RAZON est né en 1975 de parents originaires de Turquie. Il a participé au lancement du mensuel «Don Quichotte». Après avoir dirigé pendant dix ans le site Lemonde.fr, il est aujourd'hui chargé pour France Télévisions de la réflexion et des réformes relatives aux «nouvelles écritures et au transmédia». (©Julien Falsimagne / éd. Stock)
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La Pitié-Salpêtrière, service de réanimation neurologique. Deuxième jour d'hospitalisation. Les infirmiers sortent de son lit un beau gosse de 30 ans entièrement paralysé. Ils l'emportent comme un paquet inerte vers un coin de la pièce isolé par des paravents, l'installent sur des barres symétriques, les jambes relevées à hauteur d'épaules. Il est là, nu, suspendu comme un sanglier. La merde se met à couler sans qu'il ait à pousser, et tombe sur le lino.

«J'ai compris à quoi servait cette machine. Elle faisait chier. Et ça marchait», écrit-il. Ce livre retrace une histoire vraie. Le corps qui lâche pour n'être plus, comme il le dit, qu'un «poulpe endormi», Boris Razon connaît. Six mois d'emprisonnement en soi «transformé en foetus, immobile, et coincé dans mon enveloppe». Intubé, ventilé, dépendant à 100%.

Quand c'est arrivé, il y a huit ans, il dirigeait Lemonde.fr. Des parents aimants, une enfance paisible passée à lire et à préparer l'avenir, l'Ecole normale supérieure de Saint-Cloud, des amis, peut-être un premier enfant, des vacances à Zagreb et puis, un matin, de sombres signaux. Tout en lui s'engourdit, il a des fourmis dans les doigts. Bientôt, un mal violent dans la colonne vertébrale viendra lui couper le souffle, comme un étau sur la poitrine. Une mâchoire se refermera cruellement sur le milieu de son dos:

Ce que j'ignorais encore c'est que les nuits et les jours se confondraient désormais et que j'étais encore bien vivant à l'époque. [...] C'était le temps où mon esprit commandait à mon corps, le temps où je n'avais pas rejoint les monstres de foire et les autres secrets de la vie. Mais à compter de ce matin blanc il n'y a plus eu d'alternance, simplement une continuité effrayante, un labyrinthe de douleur où j'allais m'enfoncer chaque minute davantage.»

Ce labyrinthe porte un nom : méningo-polyradiculonévrite ou syndrome de Guillain-Barré atypique. De cette affection auto-immune qui touche le système nerveux périphérique et peut conduire à la tétraplégie, on ne comprend pas toujours la cause. La maladie s'étire en trois temps : installation, plateau puis récupération contrairement au locked-in syndrome; on se souvient de Jean-Dominique Bauby (1) retiré jusqu'à sa mort à l'Hôpital maritime de Berck, l'esprit intact prisonnier d'un corps définitivement éteint. Là, plus d'une blouse blanche aura soufflé à l'oreille de Boris que son calvaire aurait une fin.

Putes japonaises et chiens maquillés

Le coeur du livre, ce sont les hallucinations. «Pour mère, j'ai une chambre d'hôpital, et ses cloisons, comme un placenta, m'amènent les bruits du monde, déformés, menaçants.» Rarement on a si bien décrit à quel point la folie peut être la ligne de fuite d'un psychisme torpillé par la souffrance et l'effroi. Le cerveau s'emballe, s'enfonce dans de funèbres limbes.

Des profondeurs de son inconscient, «ce magma en nous», dit-il, surgissent à son chevet des putes japonaises aux baisers carnivores, des chiens maquillés, en tenue de soubrette. Des mercenaires veulent sa peau - sans doute les médecins ou les infirmiers qui viennent ajuster les appareillages. La Salpêtrière est devenue un champ de batailles et de haines, un nid d'espions où il s'épuise en vains combats dans les sous-sols de l'hôpital, tel un James Bond spectral et moribond.

Tout ce qu'il rapporte, Boris Razon l'a vécu. Dans « Palladium », il donne à voir ce travelling mental apocalyptique, comme dans « Bardo or not Bardo », ce roman d'Antoine Volodine où un mort errait dans le noir en compagnie d'autres défunts, en quête d'un interrupteur. Pas de lumière non plus pour Boris Razon dans ces ténèbres inhospitalières, mais le temps a fini par passer.

L'épreuve a laissé sa marque. Il y a quelque chose d'un peu fragile, de poétique aussi, dans l'allure de celui qui marche vers vous avec précaution par ce matin de juillet pour parler de son livre devant un café. Ses pieds vont plus doucement désormais ; mais ils vont. Ce ralenti léger dans sa façon de s'exprimer, on dirait de la timidité, si on ne sait pas. A son cou, la trace d'une trachéotomie. Dans ses yeux, l'éclat et la douceur d'un esprit fort.

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Message  jagoda Sam Oct 05, 2013 10:10 pm

Wiecie co? Zaczynam się trochę nudzić tą historią. Z tyłu książki zamieszczony jest słowniczek pojęć medycznych (a w nim głównie schorzenia, na które choruje bohater albo takie, o których istnieje podejrzenie, że choruje, często objawy nie są jednoznaczne). im częściej tam zaglądam, tym bardziej utwierdzam się w przekonaniu, że wszystko to zaczyna być męczące i jakieś takie wtórne. Sama nie wiem, może ta słoneczna jeszcze całkiem pora roku nie nastraja mnie odpowiednio, może zwyczajnie nie "ten dzień" na taką literaturę, nie ten nastrój, czasem tak przecież bywa. Dziś robię od Palladium przerwę, jutro do niej wrócę i będę próbowała brnąć -ale skoro o brnięciu już mowa, to chyba niezbyt dobry znak... Tyle że spontanicznych uwag. Miłego wieczoru!

jagoda

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Message  Sylwia Lun Oct 14, 2013 12:40 am

Witam,
Moje wrażenia po przeczytaniu "Palladium" są podobne. Książka od początku zapowiada się dobrze. W pierwszej części, liczącej ok. 100 stron narrator (i zarazem główny bohater) relacjonuje początki swojej choroby, od pierwszych, niewinnych z pozoru objawów aż do pełnej diagnozy i całkowietego paraliżu. Dokładność z jaką autor opisuje samopoczucie bohatera, kolejne badania i zabiegi, któym zostaje poddany, pozwala lepiej zrozumieć jego obawy wobec ciężkiej choroby i trudności z zaakceptowaniem nowej sytuacji. Z drugiej strony, zbyt szczegółowe opisy objawów choroby i zabiegów, z których w głównej mierze składa się pierwcza część książki, mogą zniechęcić niezbyt wytrwałych czytelników. Druga część opisuje halucynacje pojawiające się u bohatera, podczas gdy jego ciało było nieruchome. W tych somnambulicznych wizjach lęki, obawy i pragnienia Borysa mieszają się z tym co realne. Książka kończy się stopniowym powrotem do zdrowia, a właściwie powrotem z krainy wyobraźni do świata rzeczywistego. Bohater mierzy się też ze zmianami jakie w jego ciele i życiu poczyniła choroba, ostatecznie je akceptując. Podsumowując, "Palladium" w litaracki sposób opisuje zmagania ludzkiej psychiki z tak trudnym doświaczeniem jakim jest brak możliwości komunikowania się ze światem zewnętrzynym przy zachowaniu świadomości.

Sylwia

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